10219 Hereke – PAS DISPONIBLE

Description

Très important tapis original d’Herekè noué par la prestigieuse école de Ali Oglu ; ce beau et introuvable exemplaire possède en soi-même toute l’art de cette école très importante : on doit se rappeler que cette prestigieuse manufacture est née à la fin du ‘800 par volonté du Sultan Abdul Hamid qui avait l’habitude de donner ces tapis aux régnants ou nobles étrangères et qui décoraient les palaces réels. Pour cet raison,  on les considère les tapis plus prisés au monde, qui sont recherchés par les amateurs et collectionneurs. Cet œuvre-d ’art a la trame, la chaîne  et la toison en soie naturelle de première choix ; à son intérieur, ainsi qu’un tapis de Sultan, on trouve entrelacements de fils de soie mouillés en or 24 carats.  Le merveilleux fond bleu ciel ( couleur rigoureusement végétale, obtenue par la macération des feuilles de la plante de Indigofera Tinctoria ) est le cadre  de beaucoup de bouquets de roses rouges du paradis au milieu desquelles on trouve deux importantes représentations : la lanterne ( où on place la divine lumière qui éclaire le chemin des justes envers le paradis ) et le dessin « Zil-i-Sultan » où, sur sa sommité, on a la représentation de la famille symbolisée par un néottie dans laquelle le mâle apporte  la nourriture pour sa famille ( symbole de prospérité et d’unité familiale ). Les lanternes pleines de fleurs ont été suspendues à une branche de chêne ( arbre de la souveraineté céleste et terrestre ). Le cadre de ce dessin est un lierre duquel éclosent symboles « Boteh » ( symboles de prospérité et fécondité ) qui ont été savamment réalisées sur un élégant fond beige. La présence de roses du paradis et des rossignols  est très important au niveau symbolique en effet, quand les roses fleurissent au mois de mai, les rossignols chantent et  dans la poésie persane ils déclarent infatigablement leur amour envers la reine des fleurs … sujet qu’on trouve dans les lyriques islamiques aussi et qui possède une double valence : l’amour terrestre et l’amour céleste, où cet oiseau est le symbole de l’âme qui se dépêche de voler jusqu’au Jardin des Roses dés qu’elle perçoit le parfum du fleur paradisiaque . Deux complexes et superbes petites cadres ( qui ont été utilisées plus extérieurement aussi ) sont la protection des symboles du Bien, une représentant  la chaîne céleste et l’autre,  au contraire, le dessin Boteh. Tout contourné d’une cajoleuse et merveilleuse bordure d’une enveloppante couleur amarante( couleur végétale, obtenue par la racine de l’arbre de Rubia Tinctorium ) ; à son intérieur on trouve un recherché entrelacement de feuilles et fleurs qui ne laissent même pas un centimètre sans dessin : il s’agit d’un travail digne du ciseleur plus sage au monde, qui nécessite des temps de réalisation très longues.  Les lis ( symboles de pureté ) qu’on trouve dans la bordure de cet merveilleuse Herekè, ont été réalisés en soie mouillée en or 24 carats : le même travail qu’on a utilisé pour réaliser les lanternes du dessin central. Dans la bordure supérieure ( qui a été soit nouée et soit tressée )  on peut voir à gauche une cartouche qui porte la signature de l’Ustad et au milieu ( sur fond en soie mouillée en or 24 Kt ) l’ écriture traditionnelle de l’importante Maître Ali Oglu «  Si on avait un tapis paradisiaque, il serait celui-ci, il serait celui-ci, il serait celui-ci ». Cet genre d’Hereké  , née pour être un important cadeau, était souvent accroché au mur ainsi qu’un tableau par suite on le soigne de manière particulaire dans les détails de la propreté des franges aussi, en créant des entrelacements de soie uniques avec les franges mêmes. Il est un tapis très robuste qui sait bien meubler une maison de manière que peu d’objets peuvent faire ; il a été noué et conçu pour méfier les siècles en devenant ancien et en se révélant un sûr et incomparable investissement du monde de l’art.

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